Si beaucoup d’investisseurs se ruent vers le statut de LMNP, c’est parce que c’est un placement facile à gérer et qui rapporte. Grâce aux mesures de défiscalisation et l’amortissement qui les accompagne, les réductions des revenus imposables peuvent atteindre 80 %.
Afin de mieux comprendre le principe, il est préférable de prendre un exemple concret. Si un individu investit 240 000 euros dans une résidence de service et signe un bail avec un gestionnaire pour un revenu mensuel de 1 300 euros, il obtiendra 15 600 euros de loyers bruts en un an. Et grâce à son adhésion à un CGA (Centre de Gestion Agréé), il peut ainsi faire le calcul de l’amortissement de son bien et des éléments qui le constitue. Il bénéficie alors d’un versement de 80 % de ses loyers nets d’impôt.
La formule de calcul de rentabilité est alors la suivante :
(revenus annuels x taux d’amortissement) – taxe sur les loyers – droit d’entrée au CGA/prix d’achat du bien x 100
Selon l’exemple, voici ce qu’il en ressort :
(15 600 x 0,8) - 870 - 200/240 000 * 100 = 4,91 % de rentabilité
Il ne faut pas oublier qu’investir dans un bien ancien expose l’investisseur à la possibilité de faire d’importants travaux. Si c’est le cas, les frais alloués aux rénovations vont devoir être pris en compte dans le calcul du taux de rentabilité. Heureusement, le régime fiscal des LMNP considère ces charges pour ensuite faire des économies d’impôt.
Dans le cas d’un bien neuf, les gros travaux ne doivent pas se faire avant une période de 10 ans. Il y a aura, donc, moins de facteurs pouvant potentiellement réduire la rentabilité. Évidemment, le prix d’achat est plus conséquent. En savoir plus ici.
Bref, il est évident que le statut de LMNP soit attrayant. Mais, il vaut mieux prendre les devants en faisant le calcul de rentabilité avant de se risquer.